RAPPORT ANNUEL 2017-2018 21 En 2018-2019, la Commission fera face à plusieurs opportunités de développement. De plus, des défis considérables attendent la Commission au cours de la présente année fiscale, dont la croissance du volume des dossiers, de la complexité de ces derniers ainsi qu’au niveau de la gestion des arriérés. L’un des facteurs contribuant à l’augmentation de la charge de travail de la Commission est l’ajout de catégories de violations prévues dans la Loi sur l’inspection des viandes et du Règlement sur l’inspection des viandes. L’adoption d’amendements législatifs, d’une nouvelle loi et d’un nou­ veau règlement entraîne un travail colossal à l’interne. Certes, pour pouvoir appliquer de nouvelles dispositions législa­ tives et réglementaires, il faut préalablement en déterminer l’étendue et les éléments constitutifs. Dans de tels cas, il faut établir de nouveaux tests juridiques, c’est-à-dire prendre les éléments essentiels de ces nouvelles violations qui doivent être prouvés par les agences et en produire une analyse approfondie. Cette analyse devra être effectuée par les membres et les avocats de la Commission. L’on attribue aussi la croissance du volume de travail de la Commission à une plus grande souplesse dans l’application des critères d’admissibilité des dossiers en comparaison avec les dernières années, favorisant ainsi l’accès à la justice. De plus, la Commission a constaté une augmentation du nombre de parties non représentées. Cela nécessite beaucoup plus de temps et d’énergie de la part du personnel de la Commission afin aider ces parties à bien comprendre la procédure et les avis de pratique. Ainsi, la Commission aura à répondre à une forte hausse du niveau de complexité des dossiers ainsi que du volume de travail. Cette hausse va découler de plusieurs sources dont l’accroissement du nombre de témoins, du nombre d’éléments de preuve, et de requêtes préliminaires soulevées par les parties, pour ne nommer que ceux-ci. Il y a une hausse des demandes où l’interprétation simul­ tanée est requise pour les langues autres que l’anglais ou le français. Tout bien considéré, la réunion de tous ces facteurs contribuera à l’augmentation de la complexité et du volume de travail donnant lieu à des audiences pouvant durer de trois à cinq jours, parfois plus. Voilà la nouvelle réalité de la Commission! Il existe donc un risque important que l’accroissement de la charge de travail génèrera des besoins supplémentaires pour des ressources humaines et financières additionnelles pour la Commission. Défis et opportunités